Rencontre de la vice-présidente aux transports (Conseil Régional) le 15/01/19
Les 2 représentants désignés par le collectif n'ont pas été invités à rejoindre la réunion du comité de mobilité qui a débuté à 9h30.
60 personnes étaient présentes devant l'entrée du phare.
Il nous a fallu attendre 12h45 pour que Martine Guibert, vice-présidente déléguée aux transports de la Région AURA, accepte de recevoir une délégation de 5 membres du collectif, en marge du comité de mobilité qu’elle présidait.
Pas simple de rencontrer la responsable de notre immobilité persistante…!
Les représentants du collectif :
– ont rappelé ses exigences de la remise en circulation de 12 trains manquants d'ici juin 2019, afin de préserver le dynamisme du territoire de l'Avant Pays Savoyard et les conditions de vie de ses habitants.
– ont appelé la vice présidente à se prononcer sur la stratégie en cours qui a amené au chaotique 9 décembre et ce sur la base d’éléments concrets (ouverture à la concurrence, amélioration de la performance de la ligne par la suppression des trains).
– ont alerté la vice-présidente sur la dégradation du service offert (amputé à 80%) aux usagers depuis le 9/12
* retard récurrent des trains et
* dysfonctionnements inacceptables des dessertes par bus.
– ont demandé de la visibilité sur un planning de travail et sur des perspectives réelles d'évolution.
– ont rappelé la demande de réception des propositions de modification du nombre de TER avant la date de réunion du 6 février.
Face à ce constat et à ces questions, Mme Guibert n'a eu d'autre posture que :
– de nous répéter, que la Région n'avait pas évalué toutes les incidences de la suppression des trains dans l'Avant Pays Savoyard.
« - Il y a eu un «trou dans la raquette» dans l’étude des impacts des travaux en gare de Lyon Part-Dieu, voire même des dysfonctionnements» a-t-elle déclaré !
– de réfuter (sans argumenter) les éléments démontrant la stratégie de solution « par le vide » des problèmes de régularité de la ligne, en vue de la mise en concurrence des exploitants ferroviaires.
– de souligner que la Région et la SNCF travaillaient pour trouver des solutions, mais qu'en tant que vice-présidente elle ne pouvait s'engager sur un planning... qu'elle ne maîtrisait visiblement pas.
– d'avancer que la mise en place de réunions mensuelles pouvait être envisagée avec le collectif pour avancer sur l'objectif fixé.
Nous avons été reçus. Ecoutés.
Madame Guibert est restée sur des éléments de langage… connaît-elle vraiment le dossier ?
Pour être entendus, nous devons poursuivre nos actions avec l’ensemble du territoire : Elus, socio-professionnels, associations, syndicats : vous êtes concernés !
Nous vous donnons rendez-vous
le mercredi 6 février à 20h
salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin Isère
à la suite immédiate du prochain round de négociation avec la Région et la SNCF
pour faire un point de la situation et déterminer les prochaines actions nécessaires
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